Handelsbeurs d’Anvers : quand histoire et innovation font cause commune

- ELD – HANDELSBEURS D’ANVERS © TIM FISHER

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Législation, matériaux disponibles, techniques constructives et moyens financiers : ces facteurs, en constante évolution, obligent les architectes et les développeurs de projets à gérer de manière créative l’espace et le patrimoine existant. La réhabilitation de la Bourse d’Anvers et de sa grandeur d’antan en est un parfait exemple.

Le secteur de la construction en Belgique est à un tournant. Les souhaits des maîtres d’ouvrage laissent-ils suffisamment d’espaces de créativité aux architectes ? Un développeur de projet arrive-t-il toujours à ses fins ? De nombreuses questions auxquelles Gyproc apporte une réponse, avec des innovations de produits bien pensées parmi lesquelles Habito®, mis en œuvre lors de la rénovation en profondeur et de la restauration de la Bourse (Handelsbeurs), de la Bourse des Bateliers (Schippersbeurs) et des bâtiments adjacents de l’ancien Hôtel Dubois à Anvers. Un projet colossal et exceptionnel, conçu et développé par le bureau d’architectes eld, en collaboration avec Origin - pour l’aspect restauration - et l’entrepreneur Denys.

Un lieu historique et glorieux

La Bourse d’Anvers est un lieu chargé d’histoire. Une longue histoire, car le bâtiment avait déjà connu son heure de gloire en 1531 en tant que bourse de commerce ! Après un incendie dévastateur en 1858, il s’est avéré nécessaire de reconstruire une nouvelle bourse, inspirée par le modèle original. Le bâtiment néo-gothique actuel, conçu par l’architecte Jos Schadde, a été achevé en 1872. À la fin du 19e siècle, la Bourse des Bateliers a été construite à côté de la Bourse, sur le même modèle et dans le même style.

La partie centrale de l’ancien Hôtel Dubois situé Lange Nieuwstraat 22, avec sa façade rococo, remonte également au 16e siècle. Cette partie a été complétee par des annexes aux 19e et 20e siècles. Les trois bâtiments recèlent divers éléments de valeur tels que d’authentiques plafonds en stuc, des vitraux et des manteaux de cheminées décorés.

Un vaste programme

Malgré ce riche et glorieux passé, le bâtiment de la Bourse a dû être fermé pour des raisons de sécurité à la fin des années ‘90. Les bâtiments adjacents de la Lange Nieuwstraat, y compris l’ancien Hôtel Dubois, ont été vidés au début des années 2000. La vente des bâtiments de la Lange Nieuwstraat était liée à la restauration et à la réhabilitation de la Bourse et de la Bourse des Bateliers.

Après restauration, la Bourse revêtira à nouveau une fonction publique. Le bâtiment étant situé à l’intersection de quatre rues, les visiteurs pourront circuler librement à travers son rez-de-chaussée. Le bâtiment pourra également être privatisé, en tout ou en partie, pour y organiser des événements. Aux étages, des espaces peuvent être transformés en salles de réunion et de séminaire. La Bourse deviendra également un restaurant. Un hôtel 5 étoiles s’installera dans les bâtiments de la Lange Nieuwstraat. Sous la Bourse, le parking souterrain sur 3 niveaux accueille déjà environ 300 voitures et 125 vélos.

« La partie centrale de l’hôtel est un monument protégé. Derrière les façades rénovées des bâtiments adjacents, nous avons conservé les beaux éléments dans la mesure du possible, mais nous les avons parfois complétés par des éléments contemporains. » 

 

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Hôtel & restaurant

L’hôtel 5 étoiles Autograph Collection du groupe Marriott sera confié à un exploitant qui s’occupera de l’aménagement des 139 chambres. « La partie centrale de l’hôtel est un monument protégé », explique Bart Anthonissen, architecte associé chez eld. « Dans l’hôtel, nous avons d’une part cette partie classée avec des détails authentiques du 18e siècle et, d’autre part, derrière les façades rénovées des bâtiments adjacents, une partie en rénovation et une autre en construction. Dans la mesure du possible, nous avons conservé les beaux éléments, mais nous les avons parfois complétés par des éléments contemporains. »

« Une cloison parée de plaques Habito® ressemble davantage à un mur en pierre traditionnel qu’une paroi couverte de plaques de plâtre standard. »

 

La réhabilitation, c’est l’avenir

Gérer l’ensemble d’un tel projet est un véritable exploit. Bart Anthonissen : « Les défis présents dans différents domaines donnent à ce projet un caractère particulièrement complexe. Nous avons ici à faire à une combinaison de fonctions différentes et de diverses exigences contemporaines en matière de sécurité incendie et d’acoustique, le tout dans un contexte historique et avec énormément de corps de métiers. » Compte tenu de l’âge des bâtiments, les architectes ont également dû prendre en compte la capacité portante des étages. « Des produits plus légers et compacts, tels que Habito® de Gyproc, constituaient une option intéressante. Une cloison parée de plaques Habito® ressemble davantage à un mur en pierre traditionnel qu’une paroi couverte de plaques de plâtre standard. Elle est également plus solide et se prête beaucoup mieux à la fixation simple d’objets. Dans ce projet, ces plaques ont été notamment installées pour les cloisons des sections nouvellement construites. Leur épaisseur limitée se combine parfaitement avec leur flexibilité. Elles jouent un très bon rôle d’isolant acoustique et sont parfaites dans le cadre de la sécurité incendie. » Selon Bart Anthonissen, le phénomène de réhabilitation va prendre de plus en plus d’importance : « Nous ne devons plus toujours penser en terme de démolition. Maintenant que les bâtiments des années ‘60, ‘70 et ‘80 vont avoir besoin de sérieux rafraîchissements, la rénovation et la restauration deviendront une partie importante du métier d’architecte. »

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